Lors du quart de finale de la Coupe du Monde 2015 entre la Nouvelle-Zélande et la France, on n’a pas pu échapper au mythique Haka des All Blacks. Comme avant chaque début de rencontre, les Néo-zélandais ont récité leur danse chantée rituelle, mais pas n’importe laquelle: les All Blacks ont effectué le Kapa o Pango, la dernière version de leur haka, la plus guerrière, celle qu’ils réservent pour les grands matchs. Les Bleus ont décidé de ne pas y répondre, contrairement à 2007, en quart de finale, et en 2011, en finale. Les joueurs de Philippe Saint-André sont restés très sobres, s’alignant en rangs serrés.
Le haka permet surtout aux joueurs de se motiver, et de tenter d’impressionner ou de perturber l’adversaire.