Selon une étude publiée récemment, la maison est désormais le lieu le plus commun où les gens choisissent de passer leurs derniers jours de vie, dépassant les décès à l’hôpital pour la première fois depuis plus d’un demi-siècle. Les résultats reflètent une tendance à la fin de vie qui s’accentue depuis le début des années 2000. De 2003 à 2017, le pourcentage de personnes décédant à la maison est passé de 23,8 % à 30,7 %, selon les chercheurs. Dans le même temps, les décès survenus dans les hôpitaux sont passés de 39,7 % à 29,8 % durant la même période.
Cette tendance peut s’expliquer en partie à la croissance des soins à domicile. Mais l’augmentation des décès à domicile reflète également qu’on peut probablement honorer les souhaits de plus de gens et les aider à mourir dans un endroit qui leur est le plus familier. Décéder à la maison était moins courant chez les patients plus jeunes, selon l’étude. Cela est probablement dû au fait que les jeunes sont plus susceptibles de subir des interventions médicales d’urgence dans un hôpital.