Des Français ont été harcelés dans la ville frontalière allemande de Gersheim par peur des infections, selon le maire local. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a qualifié les incidents d’inacceptables. Il a déclaré que le coronavirus ne connaît pas de nationalité. Répondant à des informations selon lesquelles les ressortissants français auraient été insultés sur le sol allemand, apparemment par crainte de propagation du virus, il a dit qu’il était triste de voir de tels incidents.
Ce genre de comportement est totalement inacceptable, a-t-il indiqué. Les informations faisant état d’harcèlement de Français en Allemagne ont d’abord été portées à la connaissance du public par Michael Clivot, maire de la ville de Gersheim. Clivot a noté qu’il y avait une animosité envers les visiteurs de l’autre côté de la frontière. Alors que certaines régions de France ont été déclarées comme étant des zones chaudes d’infection, cela ne s’applique à toutes les villes du pays.