Une entreprise française vise à transformer en compost des tonnes de céréales pourries dans le port dévasté de Beyrouth, a annoncé la société, près d’un an après que la pire catastrophe du Liban en temps de paix ait ravagé ses silos. L’explosion d’un énorme stock d’engrais dans le port le 4 août dernier a fait plus de 200 morts et détruit de vastes pans de la capitale.
À l’intérieur du port, les ondes de choc ont balayé les silos du port, envoyant des vagues de céréales importées se répandre. Aujourd’hui, de gros monticules de céréales pourries dégagent une puanteur accablante, non loin des épaves de deux bateaux coulés dans l’explosion. La société française Recygroup, en partenariat avec la société libanaise Mondis, va consacrer 1,3 million d’euros à la conversion du blé à une nouvelle utilisation, pour l’agriculture. Le directeur de Mondis, Marwan Rizkallah, a déclaré que les travaux commenceraient dans une semaine.