Le récent article du PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, a exhorté les employeurs et les législateurs à apporter des changements qui permettent à davantage de personnes ayant un casier judiciaire de trouver un emploi rémunérateur. Il exhorte les chefs d’entreprise à donner la priorité à l’embauche de la seconde chance et les législateurs à adopter des mesures plus souples. Ces deux changements amélioreront considérablement la situation des personnes ayant des antécédents criminels.
Mais un facteur important qui empêche les personnes ayant un casier judiciaire d’avoir une véritable seconde chance n’est toujours pas abordé : les résultats de recherche de Google. Le géant américain a récemment annoncé un programme qui fournira une formation de préparation à l’emploi aux personnes ayant un casier judiciaire. Cette annonce serait drôle si l’ironie de celle-ci n’était pas si grave. Alors que Google a déclaré à plusieurs reprises son soutien à la réforme de la justice pénale, il n’a rien fait pour régler son propre rôle dans le problème.