Valérie Pécresse vient d’être nommée comme première femme candidate à la présidentielle de son parti. Désormais, elle fait face à un défi encore plus grand : se préparer à battre Emmanuel Macron aux élections d’avril. L’ancien ministre et actuel chef de la région parisienne a remporté samedi la primaire du parti de centre-droit Les Républicains avec 61 % des voix, battant Eric Ciotti. La victoire de Pécresse est une mauvaise nouvelle pour Macron.
Le modéré qui a occupé deux postes ministériels sous l’ancien président Nicolas Sarkozy, chasse pour la plupart des mêmes motifs que le titulaire. Elle offre une marque moderne de conservatisme qui est libérale sur l’économie, mais dure sur la loi et l’ordre. Pécresse rejoint cependant un casting bondé de candidats à droite et avec le premier rassemblement de son parti conservateur annulé en raison d’une résurgence de Covid-19, elle devra travailler dur pour prendre de l’ampleur. Avec l’immigration et les problèmes de sécurité avant les élections, les initiés du parti espèrent que la solide performance de Ciotti pourra également retenir les électeurs qui pourraient abandonner le parti pour l’extrême droite.