Plus de 96 % des Néo-Calédoniens ont voté contre l’indépendance lors d’un référendum boycotté par les Kanaks. Il s’agit du dernier des trois référendums qui ont conclu l’Accord de Nouméa de 1998 sur la décolonisation du territoire. Les dispositions de l’Accord sur la composition institutionnelle du territoire restent en place jusqu’à l’adoption d’un nouveau statut.
Alors que le camp anti-indépendantiste et Paris ont salué le résultat du référendum, les partis pro-indépendantistes ont déclaré que le vote était faux et qu’ils ne reconnaîtraient pas son résultat. Ils envisagent de remettre en cause sa légitimité tant au niveau national qu’international. Après avoir précédemment déclaré qu’il n’engagerait aucune discussion avec la France avant l’élection présidentielle de l’année prochaine, le parti Palika a désormais exclu toute discussion sur ce qu’il a appelé un « énième accord » pour un statut de la Nouvelle-Calédonie en France. Lecornu a accepté la position des partis indépendantistes de refuser les pourparlers formels jusqu’après les élections françaises.