L’addiction au jeu devrait être classée dans la catégorie des troubles mentaux par l’Organisation mondiale de la santé. Mais, bien que les inquiétudes sur les propriétés addictives des jeux vidéo ne soient pas aussi importantes, il y a un manque de recherche pour l’étayer. Les jeux vidéo joués sur les smartphones, les tablettes, les ordinateurs et les consoles constituent depuis longtemps une forme de loisir. En Europe, les chiffres récents indiquent que les jeux sont pratiqués par plus de deux tiers des enfants et des adolescents. Et désormais, un nombre important d’adultes y jouent : 44 % en Espagne, 56 % en Allemagne, 64 % en France et 38 % au Royaume-Uni.
L’OMS va publier d’ici juin 2018 la classification internationale des maladies à jour. Le trouble du jeu a été inclus dans ce document pour la première fois. L’omniprésence des appareils mobiles signifie que les jeux sont accessibles à tout moment. Compte tenu de la popularité croissante des jeux vidéo, l’inquiétude quant à leur potentiel addictif est inévitable.