Vu l’essor fulgurant des trottinettes électriques, la réglementation française change pour y intégrer ces véhicules individuels. Un ajustement qui va changer votre quotidien.
Rouler en trottinette : un nouvel horizon réglementaire
Avec cet arrêté du 15 mars, les trottinettes électriques ne sont plus épargnées et se voient contraintes de respecter le code de la route. Cet engin, jadis marginalisé parmi les moyens de transport, doit maintenant se conformer aux mêmes règles que les piétons, les automobilistes et les cyclistes. C’est un changement incontournable qui vise à réguler un mode de transport qui s’est fortement démocratisé ces dernières années. La signalisation routière, la priorité, les feux de circulation…Autant d’éléments auxquels les conducteurs de trottinettes devront maintenant se plier pour une utilisation paisible et sécurisée.
L’importance des pistes cyclables
L’un des aspects majeurs de cette nouvelle législation concerne l’emploi des pistes cyclables. Dorénavant, on encourage fortement les trottinettes électriques à utiliser ces voies dédiées, dans le but d’assurer une circulation plus fluide et plus sûre pour tous. Ce nouvel encadrement contribue également au partage plus équilibré de l’espace public, ce qui réduit les risques de conflits entre les conducteurs de trottinettes, les automobilistes, les cyclistes et les piétons.
Des obligations pour rouler la nuit
Sécurité oblige, la nuit, les conducteurs de trottinettes sont tenus de respecter des règles strictes. Comme pour les cyclistes, ils devront disposer d’éclairages à l’avant et à l’arrière de leur engin. Des dispositifs rétro-réfléchissants sont également imposés pour une visibilité nocturne optimale. Ces mesures visent à garantir non seulement la sécurité des utilisateurs de trottinettes, mais également à faciliter leur cohabitation avec les autres usagers de la route.
Des sanctions prévues
En cas de non-respect de ces nouvelles règles, l’arrêté du 15 mars fixe des sanctions spécifiques. Même si le montant précis de l’amende reste encore à déterminer, le principe général est celui d’une amende forfaitaire pouvant aller jusqu’à 135 euros, à l’instar des sanctions applicables pour les cyclistes. En cas de récidive ou de délit, les sanctions peuvent être considérablement augmentées.
Le règlement s’appuie sur la définition des engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), qui inclut la trottinette électrique, mais aussi d’autres engins tels que les hoverboards, les gyropodes ou les monocycles électriques.
Cette réglementation met fin à l’anarchie routière en matière de mobilité individuelle. Un changement majeur qui suscite des réactions diverses parmi les usagers. Pour certains, c’est un soulagement, pour d’autres c’est une contrainte de plus. Est-ce que l’adoption de ces nouvelles règles va réellement améliorer la cohabitation sur la route, ou devra-t-on envisager d’autres modifications à l’avenir ?