Alors que la pression internationale augmente sur Islamabad pour contrer les groupes militants opérant à l’intérieur du territoire, certains groupes se considèrent comme étant un parti politique. Thomas Lynch, chercheur à l’Université de la Défense nationale à Washington a déclaré que l’armée pakistanaise permet aux groupes militants d’entrer dans le processus politique pour permettre une voix politique contre toute relation de réchauffement civil dans le pays. Il a ajouté que les voix au-dessus de Saeed et le chef militant du Kashmiri Fazlur Rehman Khalil pourront s’associer pour former un seul groupe.
Saeed, le chef du groupe Jamaat-ud-Dawa, désigné comme un groupe terroriste par les États-Unis, a lancé un nouveau parti politique en août. Le gouvernement américain a offert une récompense de 10 millions de dollars pour des informations conduisant à son arrestation. D’ailleurs, le nouveau parti est arrivé troisième lors d’une élection partielle au Pendjab la semaine dernière. Ce chercheur américain a indiqué que cette association entre les militants et l’armée ne va sûrement pas prospérer.