Encore impensable il y a une semaine, le 27 avril dernier le président nord-coréen Kim Jong-un a signé un accord de paix avec son voisin du Sud, représenté par son chef d’État Moon Jae-in. Les deux nations constitutives de la péninsule coréenne étaient en guerre depuis des décennies du fait du rapprochement de la partie nordique d’avec la Russie et la Chine, et donc du communisme, tandis que la partie sudiste avait succombé à l’appel du géant américain et sa démocratie engluée d’économie de marché.
Pour symboliquement marquer le coup, le président sud-coréen a invité son homologue nord-coréen à traverser la ligne de démarcation vers la Corée du Sud dans la zone démilitarisée servant de frontière physique entre les deux Corées. Le président nord-coréen fit de même en invitant le son homologue sud-coréen à traverser la ligne de démarcation et passer en Corée du Nord.
Les deux hommes d’État ont ensuite signé un important accord pavant le chemin de la paix. D’après ce dernier, la Corée du Nord s’engage à se dénucléariser. Pour information, la Corée du Nord compte parmi ces nations disposant d’un important arsenal atomique, dont elle use souvent lors d’essais balistiques, pour faire monter la pression auprès de ses ennemies d’antan, la Corée du Sud et les États-Unis. La signature de cet accord précède à la prochaine rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump, le président américain.