Le gouvernement vénézuélien a libéré 40 autres politiciens et militants de l’opposition. Il y a donc eu 79 personnes libérées durant ces deux derniers jours. Le ministre de la Communication vénézuélien, Jorge Rodríguez, a affirmé vouloir examiner les autres cas. Il a expliqué que c’était un geste de bonne volonté pour aider à apaiser les tensions dans le pays. L’annonce intervient après la réélection du président Maduro pour un nouveau mandat de six ans. L’opposition a contesté le scrutin. De nombreux pays ne sont d’ailleurs pas d’accord avec le résultat.
14 pays, dont le Canada, le Brésil et l’Argentine, ont rappelé leurs ambassadeurs de Caracas en signe de protestation. Parmi les personnes libérées vendredi et samedi figurent des hommes politiques, le fils d’un ancien général de l’armée et l’ancien maire de San Cristobal. La plupart d’entre eux ont participé à des manifestations contre M. Maduro en 2014. Près de 170 personnes ont été tuées lors de ces affrontements.