Pour des dizaines de Françaises détenues en Syrie, un choix impossible se profile : maintenir leurs enfants dans une zone de guerre ou les renvoyer chez eux en sachant qu’ils ne se reverraient peut-être jamais. À l’instar d’autres pays occidentaux qui ont connu un exode vers l’Irak ou la Syrie, la France se démène pour savoir comment gérer les citoyens restés en Syrie. La semaine dernière, la France a annoncé son intention de commencer à rapatrier environ 150 enfants, dont beaucoup sont détenus aux côtés de leur mère par les forces kurdes en Syrie.
Mais les responsables français ont clairement indiqué qu’il leur est impossible de rapatrier les parents. Il y a quelques jours, Nadine, a reçu un appel de sa belle-fille depuis un camp kurde. La jeune mère était en larmes. Elle s’est demandé si elle devait abandonner ses enfants pour qu’ils puissent rentrer en France. Nadim Houry, un haut responsable d’une organisation humanitaire qui se rend régulièrement dans les camps kurdes, a déclaré que la décision de la France mettrait fin à une situation insupportable.