Avec le plan ambitieux du président Macron, qui consiste à investir des millions d’euros dans le français pour en faire la troisième langue la plus parlée au monde. Étant donné le quadruplement prévu de la population francophone africaine avant le tournant du siècle en raison d’un taux de mortalité en baisse, on pourrait dire à bien des égards que le français est là pour rester. L’écrivain franco-congolais, Alain Mabanckou, a publié une lettre ouverte en réponse au plan de Macron, indiquant qu’il est l’un des derniers instruments qui permet à la France de dire qu’il peut encore dominer le monde.
Quand on regarde l’histoire du continent africain, il n’est pas difficile de comprendre le point de vue de Mabanckou. Par ailleurs, la célèbre auteure franco-marocaine, Leila Slimani, a assuré que la France n’avait pas une vision élitiste et linguistique et se considérait comme l’un des pays francophones. Néanmoins, parler en français en Afrique reste une patate chaude.