Le plus haut tribunal administratif français a soutenu les militants de la protection de la vie privée en imposant une interdiction à la police d’utiliser des drones pour couvrir les manifestations publiques à Paris. Le Conseil d’État a déclaré que le préfet de police de Paris, Didier Lallement, devrait mettre un terme à la surveillance par drone des rassemblements sur la voie publique. Cette décision intervient alors que le Parlement discute d’un projet de loi controversé sur la sécurité qui inclut l’utilisation de drones par la police.
Son objectif principal est de réglementer la manière dont les gens partagent des films ou des photos de la police. Le groupe de défense des droits à la vie privée La Quadrature du Net a fait valoir que les principales mesures du projet de loi violaient la liberté d’expression et que les drones équipés de caméras ne pouvaient pas maintenir la paix, mais traquer les individus.