Marque d’antan en faillite au tournant des années 90, Jaguar a su négocier son retour dans la course des plus grands constructeurs automobiles grâce à son rachat par Tata Motors. Le géant industriel indien en l’espace de 10 ans a su remettre au vert les compteurs du constructeur britannique à l’effigie du félin sud-américain. Pour amorcer sa vision future de l’automobile, Jaguar a dévoilé il y a quelques semaines le I-Pace, un SUV assez particulier. En voici un rapide tour du propriétaire.
En effet, la marque Jaguar est synonyme de richesse, d’opulence, de puissance mais surtout de moteurs hyper bruyants et énergivores. Et tout aussi pollueurs (comme la Ford Mustang par exemple). Mais ça c’était avant, puisque le britannique amorce résolument le virage du tout électrique, avec un SUV 100 % alimenté par deux moteurs électriques. L’I-Pace a fait forte impression à Genève et les éloges à son sujet ne font que confirmer les impressions que nous en avions après avoir eu vent du lancement de son prototype l’an dernier.
Dans un sillon beaucoup plus technique, il est question dans l’I-Pace de deux moteurs électriques assez costauds délivrant pas moins de 400 chevaux, pour un couple d’environ 700 Nm. Ce duo motorisé lui donne suffisamment de puissance pour atteindre en moins de 4,5 secondes, le 0 à 100 km/h.
Doté de quatre roues motrices, le SUV britannique brille par son design futuriste et assez osé, mais également par sa fourniture électrique. Il est question dans un second temps d’un pack de batteries au lithium-ion d’une capacité de 90 kWh, lui permettant de culminer à 480 km d’autonomie. Par ailleurs, cette autonomie peut dans une moindre mesure être augmentée de quelques kilomètres grâce aux divers dispositifs de récupération énergétique, dont les freins à récupération de chaleur. Entre autres.
L’attirail technologique ne se limite pas à cela. Comme la Nissan Leaf 2018, le Jaguar I-Pace se conduit à une seule pédale. La pédale intelligente fait office de pédale d’accélération lorsqu’on la presse et de levier de frein lorsqu’on relâche la pression. C’est une révolution dans le milieu.