Les autorités syriennes ont enfin autorisé les enquêteurs internationaux à visiter le site d’une attaque chimique présumée mercredi. Une délégation internationale est présente dans le pays depuis samedi, mais elle n’a pas encore été autorisée à visiter Douma. La France, le Royaume-Uni et les États-Unis ont lancé des frappes aériennes pour détruire les installations chimiques dans le pays. La Syrie et la Russie ont nié toute attaque chimique. Selon les médias syriens, la ville de Homs a été la cible d’une attaque de missiles ce mardi. Ces missiles auraient visé la base aérienne de Shayrat.
Un porte-parole du Pentagone a indiqué que les forces militaires américaines ne sont pas présentes dans cette zone. Les enquêteurs de l’OIAC (Organisation pour l’interdiction des armes chimiques) sont déjà à Damas. Toutefois, ils ont été obligés d’attendre avant de commencer leur inspection. Ils sont par ailleurs inquiets du fait que la Russie aurait entravé l’enquête. Cependant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a confirmé que ceci n’est pas le cas. Parallèlement, au sujet de l’affaire Skripal, celui-ci s’est appuyé sur ses services de renseignement pour poliment rendre public le fait que l’analyse par l’OIAC de l’agent chimique utilisé à Salisbury est incomplète.