Apple est depuis longtemps considéré comme une icône de l’innovation. L’iPhone, le Mac, l’iPad, les AirPods et d’autres produits ont contribué à la valorisation boursière de la société américaine de 2 000 milliards de dollars, ce qui en fait l’entreprise la plus appréciée des États-Unis et de loin. Toutefois, la société dépense également beaucoup moins que ses rivaux pour l’acquisition de nouvelles technologies développées par d’autres. Apple ne dépenserait que 2,2 % de ses revenus en recherche et développement, nettement en dessous de ses pairs.
La croissance de la R&D a été multipliée par trois depuis 2012 et représente désormais 7 % du chiffre d’affaires. Mais Apple continue de réduire ses dépenses dans ce domaine. Apple a généré 436 milliards de dollars de flux de trésorerie disponible et n’a dépensé que 6,9 milliards de dollars en transactions, choisissant plutôt de restituer la majeure partie de cette somme aux actionnaires sous la forme de rachats et de dividendes. D’un autre côté, le budget R&D d’Apple rien que l’an dernier était supérieur à ses dépenses cumulées en R&D de 1999 à 2012.