Caterpillar a longtemps utilisé une filiale à Genève, en Suisse, appelée Caterpillar SARL, pour traiter les ventes internationales, et l’IRS veut que le fabricant de machines lourdes paie une facture fiscale de 2 milliards de dollars sur cette activité. Bien que la société affirme que sa stratégie, qui se traduit par un taux d’imposition effectif de seulement 4 %, soit légale, certains salariés du groupe ont remis en question la pratique, qui a débuté en 1999, rapporte The Wall Street Journal.
Aucune plainte n’a cependant pas été déposée, et une porte-parole de l’entreprise a déclaré au journal que la société était en train de répondre aux préoccupations du gouvernement. Les agents fédéraux ont perquisitionné les bureaux de Caterpillar en mars et les résultats de l’enquête pourraient influencer les stratégies fiscales des autres entreprises américaines. Une nouvelle loi fiscale a pris effet lundi, visant en partie à persuader les groupes américains à ramener leurs avoirs en espèces à l’étranger.