La France a proposé de taxer les revenus bruts des entreprises opérant dans les nouvelles technologies comme Amazon ou Google. Les États-Unis quant à eux sont contre l’adoption de cette mesure. Les responsables européens disent que Washington s’est assoupli ces derniers jours. Les autorités européennes ont déjà ciblé les sociétés multinationales qui ne sont pas imposées. En 2016, l’administration Obama a réagi après la décision prise par les autorités européennes. Ces dernières ont en effet collecté plus de 14 milliards d’euros auprès d’Apple, qui avait négocié des accords fiscaux très favorables avec l’Irlande.
Washington avait jusqu’à récemment montré peu d’intérêt sur la mise en place d’une solution commune. En septembre dernier, les autorités françaises ont proposé à l’UE d’imposer des taxes sur les recettes brutes des grandes entreprises. Mnuchin a déclaré que mettre en place un tel dispositif n’a pas de sens. Toutefois, il a souligné que les pourparlers se poursuivent encore. Washington et Paris ont déjà créé un groupe de travail bilatéral pour traiter ce sujet. Bien que la proposition de la France ne soit pas l’idéal, il pourrait être mise en place rapidement, ajoute-t-il.