Les États-Unis ont interdit à leurs entreprises d’utiliser des équipements Huawei, mais ils ont du mal à faire de même avec leurs alliés. Après le Royaume-Uni qui a autorisé les «entreprises à haut risque» à fournir des équipements, la France a déclaré qu’elle n’interdirait pas totalement les opérateurs chinois de télécommunications. Guillaume Poupard, directeur de l’agence de cybersécurité française ANSSI, a révélé au journal local Les Echos qu’ils incitent les opérateurs qui n’utilisent pas actuellement Huawei à s’en tenir au statu quo, tandis que ceux qui sont déjà avec le géant chinois recevront des autorisations temporaires.
Selon des sources, la France s’efforcera de garder Huawei hors de son réseau mobile central qui traite des informations sensibles telles que les données personnelles des clients. Poupard a révélé que les entreprises avaient déjà envoyé des demandes de collaboration avec la société chinoise, et que ceux qui ont reçu une confirmation seraient autorisés à opérer dans les trois à huit prochaines années.