Pas de honte à être livreur à vélo. Comme ils ont le statut d’auto-entrepreneur, ils doivent entretenir eux-même leur vélo, et pour des salaires pas vraiment mirobolants.
Dans sa chronique sur France Inter, Charline Vanhoenacker nous parlent des livreurs de repas chauds à vélo qui travaillent pour Deliveroo ou encore AlloResto. Elle nous donne son avis sur le statut très fébrile des livreurs à vélo, et pointe du doigt le système actuel sur ce genre d’emplois précaires.
Elle les décrit comme « de nouveaux galériens en quelque sorte. Sauf qu’on dit pas galériens, on dit auto-entrepreneurs. C’est-à-dire que si tu te casses la gueule, t’es pas couvert par l’employeur, tout est à ta charge et bien sûr t’es pas payé pendant la convalescence. C’est même toi qui achètes et qui entretiens ton vélo. Je pense que même les gladiateurs, on leur fournissait leurs armes. »