Alors que près d’un million de retraités français choisissent de s’établir à l’étranger, certaines précautions sont à prendre pour s’assurer une transition sereine. Retour sur ce qu’il faut prévoir pour une retraite à l’étranger sans embûches.
Le choix de la destination
Selon les statistiques les plus récentes de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), environ 1 million des retraités français ont opté pour vivre à l’étranger. Parmi eux, près de la moitié ont élu domicile en Europe, et plus particulièrement au Portugal et en Espagne. Les retraités choisissent également d’autres destinations, de l’Afrique (Algérie, Maroc, Tunisie) à des pays plus exotiques comme le Népal ou Porto Rico. Chaque pays a ses avantages, mais il est essentiel de se préparer à quelques ajustements.
Maintien de la pension de retraite
Moving abroad does not mean forfeiting your pension rights. In fact, retirees continue to receive their pensions as if they were still living in France. However, you must inform your pension fund of your new address and possibly your new banking coordinates. You will need to fulfil one administrative obligation: to have a living certificate filled out each year by the local authorities (city council, embassy…) and sent within the required deadline. However, be aware that some assistance requiring French residency is not granted if you live abroad (personal autonomy allowance, solidarity allowance for the elderly, etc.).
Assurance maladie : pensez à prévenir
Avant de partir sous d’autres cieux, n’oubliez pas d’informer votre caisse d’assurance maladie. Dans la plupart des cas, que vous choisissiez un pays de l’Union européenne, de l’espace économique européen ou encore la Suisse ou le Royaume-Uni, vous resterez affilié à la caisse de sécurité sociale de votre dernier domicile en France. Pour ce faire, vous devrez remplir le formulaire E121/S1 qui vous donnera droit aux soins de santé de votre nouveau pays de résidence. Pour les autres pays, il faudra vous renseigner auprès des autorités locales ou adhérer à la Caisse des Français de l’Étranger.
Nouveaux défis fiscaux
Parallèlement à ces dispositions, il est crucial de bien comprendre les implications fiscales de vivre à l’étranger. En théorie, vous continuez à payer des impôts en France si vous y vivez plus de 183 jours par an ou si vous y possédez des intérêts économiques. Toutefois, si ce n’est pas le cas, vous serez soumis aux conventions fiscales établies entre la France et votre pays d’adoption.
La question de la succession
Lors d’un départ à l’étranger, il est également recommandé de se renseigner sur le droit de succession local. En effet, la législation en vigueur est celle du lieu de résidence du défunt, y compris en Europe depuis un règlement entré en vigueur en 2015. Cependant, le règlement prévoit également que l’expatrié puisse choisir la loi successorale de son pays natal.
Vivre sa retraite à l’étranger peut être une fantastique aventure, mais il est essentiel de s’y préparer. En faisant preuve de diligence et en s’organisant bien, vous pourrez profiter pleinement de cette nouvelle vie. Alors vous, qu’avez-vous prévu pour votre retraite ?