Difficile de trouver sur cette planète une personne n’ayant jamais vu, entendu parler, acheté ou désiré un produit Nike. En effet, l’équipementier américain actuel des Bleus est avant tout une marque qui a tout misé sur son image de marque. Cette dernière comme nous l’explique Le Monde, vient d’être écornée par le vaste scandale d’évasion fiscale mettant à partie Nike et les Pays-Bas. En effet, Nike serait grâce au voisin hollandais, le champion du monde de la fraude au fisc…
Fondée en 1971, la marque – qui compte dans son catalogue maillots de sport toutes disciplines confondues, tennis, baskets et même montres connectées à l’effigie de la pomme croquée de Cupertino – est d’origine américaine. Du coup, cela porte à croire que lorsque la marque vend ses produits sur le plan mondial, elle paie ses impôts au fisc américain… voilà tout, sauf la réalité des faits.
Que vous fassiez vos achats en ligne sur le site américain ou français ou canadien de Nike, que vous achetiez ses équipements dans ses boutiques physiques ou celles partenaires dans les allées marchandes, l’argent généré par la firme finit non pas à Washington, mais aux Pays-Bas.
En effet, aux Pays-Bas la marque détient 3 sociétés dont 2 fournisseuses de marchandises et une gérant les revenus générés. Ces revenus sont ensuite reversés à une quatrième société nommée Nike Innovate qui, selon le régime des impôts néerlandais est exemptée d’impôts sur le sol néerlandais. Ceux-ci devant êtres payés aux USA.
Seul bémol, cette même société appartenant à la société mère située aux États-Unis jouit également au pays de l’Oncle Sam d’un régime fiscal l’exemptant de payer des taxes, le fisc américain jugeant que ces impôts doivent être reversés en Hollande. Tout ceci créant un imbroglio fiscal qui à la fin, résulte en ce que Nike ne paie aucun impôt ou presque aussi bien aux Pays-Bas qu’aux États-Unis.
